Maisons individuelles à Pouvourville – Toulouse

programme : 53 maisons individuelles

maître d’ouvrage : CRÉDIT AGRICOLE Immobilier

architecte : ECDM architectes – chef de projet : Kikyun Kim

localisation : Pouvourville, Toulouse (33)

superficie : 4 400 m² HON

coût : 6 M€ HT

livraison : 2011

La conception de notre projet repose sur une intention première posée comme un postulat : surtout ne pas de travailler contre un paysage en l’asservissant à un modèle résidentiel, mais proposer un aménagement du bâti qui s’accorde avec les singularités d’un territoire. L’aménagement général est régi par un projet en trois dimensions, organisé comme un village de montagne suspendu dans la pente d’un coté, et desservi à l’arrière par une voirie sinueuse. L’organisation des habitations est déroulée le long de deux sentes amont qui en seraient les génératrices. L’intégration dans le site, permet, symétriquement la mise en valeur des vues depuis les logements.

Le projet prévoit la réalisation de 53 maisons en deux rangées sinueuses, organisées par le modelé du terrain et les dessertes de la parcelle. Une volonté de dé-densifier légèrement la surface construite à été privilégiée afin de garantir une meilleure qualité des logements. Ainsi l’ensemble des logements en contrebas et une partie des logements hauts seront en simplex, tandis que les duplex seront concentrés sur la partie haute du site. Cette disposition permet une gestion harmonieuse des toitures-terrasses. Ces toitures étant perçues depuis les hauteurs avoisinantes, elles seront végétalisées et traitées comme une cinquième façade.

Dans un registre d’écriture architecturale précis avec une unité de matériaux et de traitement nous proposons une grande variété de surfaces et de typologies de logements. Tous les logements sont traversants, y compris les 2 pièces, bénéficiant ainsi d’une bonne ventilation naturelle et d’une vue sur la vallée. Cette articulation entre le logement et le paysage se fait par de larges terrasses en bois, situées dans le prolongement des séjours. Il s’agit d’une véritable pièce à vivre extérieure de 9 à 20 m². Ainsi la quasi totalité des espaces libres de pleine terre sont-ils conservés d’un seul tenant, végétalisés et ouverts aux résidents afin de leur préserver un vaste jardin dans un espace non fractionné. Les limites de la parcelles seront clôturées par une treille en châtaigner.

Our aim here was not to work against a landscape, to impose upon it a specific residential model, but rather to suggest a model of a specific setting. The houses unfold in two sinuous curves that follow the natural lie of the land ; it is the site itself that generates the design. This responsive manner of integration also means that each individual home is located in such a way as to enjoy wide-open views of the landscape beyond. In effect, our aim here was to slightly de-intensify the development of the site so as to create a better quality of life, with the lower level of the project being occupied by simplex accommodation and most of the upper level being given over to duplexes. The roof terrace gardens thus blend in with the landscape. Our work here was predicated upon a precise and concise architectural language, with unity of materials and finishing going together with a variety in types and sizes of housing. All the homes (even the two-room apartments) extend through the depth of the building, thus guaranteeing has good ventilation and -above all- a fine view of the valley. The relation between the accommodation and the landscape is articulated by the wide wooden terraces, which function as a sort of extension of the living-room areas ; in effect, each is a veritable living-room in its own right (measuring from 9 to 20 square metres). The ground-level areas are preserved as a single piece of landscape, providing a garden that is open to all the residents. Arbours of chestnut trees mark out the boundaries.