Caractérisée par sa situation limitrophe entre le réseau ferré associé à la gare et le nouveau quartier d’EuroNantes, la parcelle bénéficie sur le vaste paysage dégagé résultant de l’emprise ferroviaire, de vues et perspectives sur les points structurants du paysage Nantais : la manu, la cathédrale Saint-Pierre, la tour de Bretagne et notre quartier. Il préexiste donc une mise en relation de différents paysages qui permet de se repérer et de comprendre la ville, mise en relation que le projet doit conforter. Il y a aussi cette idée d’appartenance à une identité commune qu’est la ville de Nantes, les quartiers nouveaux étant appelés à être constitutifs du centre-ville.

De la même façon, lorsqu’on arrive à Nantes par le train, la façade nord de la parcelle est un élément constitutif d’une entrée de ville. Plusieurs milliers de personnes entrent et sortent de la ville par le train et auront notre bâtiment comme élément d’un panorama. Par son orientation, le bâti de notre parcelle sera perçu à contre-jour, accentuant l’importance du découpage et la lecture d’une silhouette dans le ciel des constructions.

Aussi le projet joue-t-il sur deux registres : l’un dans son rapport au sol avec une recherche de multiplicité de fenêtres urbaines mettant en relation la rue et le grand paysage, l’autre dans la fragmentation de la silhouette de l’ouvrage afin d’offrir un skyline ciselé et ouvert.

Le square est prolongé par un espace libre en pleine terre de forme trapézoïdale venant cadrer en l’accélérant la perspective vers l’espace ferroviaire. Cette perception foncièrement verticale du panorama ouvre un large champ au ciel et à la vision lointaine.