Logements – Bègles (33)

Programme : logements collectifs
Maître d’ouvrage : SAEMCIB
Architecte : ECDM architectes
Mission : mission complète d’Architecte
Équipe : RFR éléments (HQE)

Localisation : Bègles (33), France
Surface : 6 700 m² SHON
Coût : 7 M€ HT
Concours : 2009
Label environnemental :

Le principe d’aménagement du quartier Yves Farges s’affranchit des contraintes de la ville du XX siècle pour proposer un paysage composé de séquences urbaines. Les vides prennent de l’autonomie, s’organisent, s’affirment en une horizontalité ponctuée d’objet libre et compact. La ville est un espace ouvert où une succession de plans se développe en rythme. L’espace public est le dénominateur commun, la trame narrative, l’expression d’un quartier d’une grande complexité, construit à partir d’une succession de strate ; pavillons, entrepôts, barres, tours. Etc. Tout s’incorpore dans un paysage assez généreux, donnant un sens à cette complexité. Ce dispositif singulier induit une réflexion spécifique sur le rapport au sol des constructions à venir. C’est dans cette articulation que la proposition doit être avant tout développée. Aussi envisageons-nous chaque bâtiment comme un ilot trouvant son autonomie dans un tout. Une logique d’économie de consommation du territoire, un juste équilibre entre paysage et architecture.Ici, le rapport au sol est avant tout une question de limites et de contrastes entre un ilot, une insularité saturée, et un espace public démultiplié. Nos deux bâtiments viennent chacun avec deux principes différents saturer ces limites par leurs verticalités, leurs contrastes radicaux avec l’espace horizontal. La volumétrie est l’extrusion du périmètre de la parcelle : générant un volume travaillé en creux et en négatif par des cavités.Le socle du bâtiment Nord est lisse, monolithique et luminescent mettant en scène un cadrage sur de vastes espaces publiques différents mais intimement liés. Il abrite services, hall, locaux d’activités ou commerces, locaux vélos et poubelles, tous éclairés et ventilés naturellement. Le logement est positionné en aplomb venant ainsi chercher, la vue, la lumière, l’ensoleillement et l’intimité, pour une prise de position qualitative. Il n’y aura donc pas de volets roulants continuellement baissés à RDC. Le bâtiment sud est suspendu au-dessus d’un jardin. Par l’inversion des valeurs qui prévalent pour le quartier, nous affirmation par cette proposition de créer un jardin en RDC dans lequel il est possible de se garer. Ce n’est pas un parking mais un socle végétal fait de plans inclinés avec 50 places de stationnement. A la minéralité de l’espace public, nous proposons une saturation végétale

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