Bureaux ZAC de la porte de Gentilly – Gentilly

Programme : immeuble de bureaux
Maître d’ouvrage : SODEARIF
Architecte : ECDM architectes
Mission : concours 2011
Equipe : NB
Photographe : NB

Localisation : Gentilly (94)
Surface : 5250 m² SHON
Coût : 10,8 M€ HT
Livraison : NB
Label environnemental : NB

Le projet est avant tout une proposition pour articuler 2 territoires, 2 paysages urbains dissociés par l’emprise du périphérique. Ce contexte de frange urbaine libère une vaste étendue où le vide est prépondérant, où le regard porte loin. Ce travail sur la perception et la lecture du paysage donne aux façades pignon un rôle de pivot majeur. Que ce soit depuis le périphérique ou depuis les rue de Gentilly, les pignons sont présents, prépondérants dans la lecture du bâtiment. Les courbures du périphérique et la notion de déplacement génèrent une lecture en perspective avec toujours au moins 2 façades perçues : le bâtiment sera vu de loin sur ses petits côtés, sur ses angles. Ce paysage singulier offre finalement peu de perception frontale en géométral. Nous avons donc voulu travailler sur l’expression d’un volume complexe pour éviter tout effet muraille simple et littéral comme on peut voir à l’abord de la porte d’Orléans, mais au contraire proposer une volumétrie et un traitement de façade qui se retourne et vient unifier le bâtiment sur toute sa périphérie. Il y a donc une unité de lieu générée pour un projet qui doit lui-même générer de la continuité visuelle, articuler des paysages, en proposant une image calme, tendue entre deux territoires distendus.

Insertion dans le site

Notre architecture s’inscrit en continuité de la réalisation d’Henri Gaudin. Nous prolongeons le gabarit et la complexité formelle du siège Ipsos, que nous écrivons dans un registre contemporain. Le bâtiment s’ouvre en éventail pour s’affiner progressivement en gagnant en hauteur. Trois larges plans largement arborés sont ainsi libérés. Le premier au niveau du sol s’inscrit en continuité de l’espace d’accueil. Un vaste hall haut d’environ 5,50 mètres sous plafond se prolonge au sud sur la venelle. Puis 2 terrasses successives, l’une au 4ième niveau, l’autre au 7ième niveau ouverte au sud sur Gentilly en continuité des espaces de travail. La périphérie des espaces extérieurs est délimitée par des jardins suspendus. Chaque mouvement de la volumétrie met en scène une césure horizontale d’un étage, vitrée sur 1,95 m de haut.

Parti architectural

Le bâtiment est composé de trois volumétries superposées ayant chacune ses caractéristiques propres. Résultant d’un travail sur les archétypes volumétriques de bâtiments tertiaires, la forme du projet affirme une géométrie simple, claire, géométrisée, face aux grandes étendues qui façonnent le paysage du périphérique parisien. Dans une recherche de rationalité, nous proposons une organisation autour d’une circulation centrale unique. Ce dispositif permet d’améliorer l’efficacité du plan type, en augmentant les surfaces utiles de bureaux tout en conservant un nombre limité de noyaux techniques, les déplacements internes s’en trouvant de facto réduits. Cette rationalité se reflète dans l’écriture des façades qui exprime strictement une trame de bureaux de 1,35 m. L’expression de la trame est sublimée par un travail sur une protection solaire extérieure progressive qui vient brouiller les pistes de lecture en créant un effet de moirage, conférant un aspect cinétique à l’ensemble. Ce motif se déroule de façon continue pour envelopper le bâtiment à la manière d’un papier peint tramé.

Les plateaux permettent tous une grande modularité ; ils ont été conçus en s’inscrivant dans les standards des typologies de bureaux. Chaque niveau est une variation sur des archétypes du 18 m pour les 2 premiers volumes et du 12 m pour le dernier. Cette compacité et cette rationalité nous permettent d’avoir un noyau extrêmement compact tout en présentant un escalier de type Chambord.

Le socle est l’interface du bâtiment avec l’espace public. Il abrite les espaces de représentation comme le hall et l’accueil, un centre de réunion, la cafétéria, ainsi que les espaces de services comme le local à vélos, l’aire de livraison et le local de gestion des déchets. Sous la partie ouest se trouve la rampe d’accès au stationnement. La sortie du parking débouche directement sur la rue, intégrée dans l’emprise du socle. Dissimulée par lesdégradés de verre sérigraphié, son impact visuel est minimum.

 


 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 


 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 


 
 
 
 
 
 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *